Que sont-ils devenus ? L'entreprise s'est lancée en janvier dans la récup' de dosettes à charger soi-même.
L'histoire
Spécialisée dans le café torréfié, l'entreprise yonnaise fondée en 1948 commercialise depuis janvier des capsules recyclées à remplir soi-même. Un concept porté par le directeur de Cafés Albert, Matthieu Tougeron. Six mois plus tard, l'entreprise a de nouvelles ambitions.
La suite
Cafés Albert ont réalisé un chiffre en hausse de 20 % sur l'année 2010-2011, soit plus de 100 000 €. Via internet, les capsules recyclées à charger se vendent dans les pays francophones, tels que la Belgique et la Suisse.
Chaque semaine, 500 boîtes équipées de 100 dosettes quittent l'usine de la rue Jules-Verne. « Le modèle d'aujourd'hui va nous permettre de passer la seconde vitesse », indique le directeur avec enthousiasme. L'entreprise comptait encore 17 salariés en décembre 2010. À la fin de l'année, il y aura trois embauches de plus. Et si tout va bien, une embauche tous les trois mois. « On prend des risques mesurés », assure Matthieu Tougeron.
Dernier produit né chez Cafés Albert, fruit d'une réflexion avec l'école d'ingénieur de La Roche : la dosette réutilisée et remplie de café de la marque vendéenne. Un pari de plus que lance l'entreprise : « Nous allons nous frotter aux multinationales. » Pour continuer à se développer, les Cafés Albert se doteront prochainement d'une nouvelle usine dans la zone Acti'Sud.
Matthieu Tougeron compte aller encore plus loin dans le développement durable et formera ses employés à l'éco-conduite. Il souhaite également réfléchir à de nouveaux emballages, plus écologiques. « Chez Cafés Albert, on cible le haut de gamme. Mais demain, je veux aussi qu'on nous choisisse parce que notre démarche est durable. »
Eléonore BOHN.